Dans ce beau livre, on retrouve le rutabaga, le topinambour, le crosne, le chou-rave, le panais, mais aussi la carotte pourpre, la pomme de terre vitelotte, la betterave crapaudine, les poirées, le navet boule d’or, le cerfeuil tubéreux, les tomates ananas et tant d’autres …
Des goûts subtils, des arômes, des délices que nos ancêtres ont connus, et dont nous nous sommes privés. Bêtement. Par négligence. Pour des motifs de mode. Parce que l’agriculture industrielle privilégie le rendement et que les grandes surfaces ne jurent que par l ’apparence du produit. Parce que certains de ces végétaux, tels le rutabaga et le topinambour, ont été associés à des périodes de malheur ou de disette…
Il est temps de remettre la main – et surtout le palais – sur ces trésors de la terre. Les espèces ou les variétés oubliées renaissent. Des maraîchers font revivre les semences de leurs grands-pères. Et l’on trouve aujourd’hui sur les étals des marchés et même des grandes surfaces, les produits des anciens jardins revisités.
Non seulement ces légumes sont bons à manger – d’une texture agréable, parfumés, délicats, surprenants, toujours subtils –, mais ils sont excellents pour la santé. Riches en vitamines, en protéines, en sucres naturels, en bons lipides, en sels minéraux , en oligo éléments...
Les remettre au goût du jour, c’est servir cette civilisation et cette cuisine de terroir dont nous sommes tous nostalgiques. C’est, avant tout, promouvoir le plaisir de la bouche !
Ces légumes ont souvent des formes et allures originales et très esthétiques.
Un beau livre qui donne envie de vaincre sa timidité et d’assouvir sa curiosité en osant enfin acheter ces légumes bizarres et les cuisiner.
Kathleen et Yves Paccalet publient le 8 octobre prochain un nouveau livre intitulé "Légumes d'hier et d'aujourd'hui" (éditions Hoëbeke)