Dans notre série des parcs d'Ile-de-France, Olivier nous propose un petit tour en Seine-Saint-Denis ce Dimanche !
Départ Dimanche à 10h00 du Centre Nature, retour vers 19h00. Apporter son pique-nique.
Renseignements au 0142425395.
Matin
Forêt de Bondy
La forêt de Bondy est un massif forestier situé en Seine-Saint-Denis à 15 kilomètres environ à l'est de Paris.
La forêt régionale de Bondy est composée de chênes, de châtaigniers, de charmes ainsi que de hêtres, d'érables, d'aulnes, de saules et quelques conifères comme des pins maritime. Les étangs, mares et ruisseaux offrent de bons biotopes à des espèces remarquables des milieux aquatiques.
La diversité spécifique de la Forêt de Bondy est assez surprenante et remarquable, compte tenu de son environnement proche extrêmement urbanisé, de sa surface modeste en comparaison d'autres massifs forestiers d'Île-de-France et enfin de l'intensité de sa fréquentation, source potentielle de dérangement pour l'avifaune. Finalement, la forêt de Bondy accueille environ un quart de l'avifaune nicheuse francilienne, ce qui confère un intérêt avifaunistique régional à ce site.
Cinq étangs sont aménagés au sud de la forêt, entre les communes de Coubron et de Montfermeil. Ils sont reliés les uns aux autres, depuis le plus élevé, l’étang Dominique (0,2 ha), suivi de l’étang Laurence (0,2 ha), de l'étang Isabelle (0,5 ha) et l'étang Virginie (2,6 ha), puis, en aval le canal (0,4 ha). Seuls les trois derniers sont ouverts à la pêche.
http://association.anca.free.fr/ANCA-Bondy.html
Après-midi
Mûrs à pëches de Montreuil
Dès le XVIIe siècle furent créés à Montreuil des cultures de pêchers en espaliers, palissés sur des murs appelés murs à pêches.
Les murs à pêches de Montreuil se développèrent jusqu'au XIXè siècle pour couvrir au plus fort de leur production, en 1870, 600 km de linéaire et fournir 17 millions de fruits. Ces cultures, uniques en leur genre avec celles du chasselas de Thomery près de Fontainebleau qui adoptent le même principe, permirent de produire sous le climat de la région parisienne des variétés de fruits habituellement réservés aux climats doux du sud de la France.
À partir de la fin du XIXè siècle, l'extension du chemin de fer engendra le déclin des productions de pêches. Les fruits du midi de la France, plus précoces, arrivaient les premiers et à moindre coût sur le marché parisien. Les vergers et les murs furent progressivement détruits et disparurent dans le tissu urbain.
En 2006, 17 km de murs fortement dégradés subsistent sur les 600 km initiaux. L'association MAP (Murs à pêches) tente de les sauvegarder.
http://www.montreuil.fr/environnement/les-murs-a-peches/